Prêtre à Gouzon, agronome de formation, ancien enseignant en économie et en philosophie au lycée agricole d’Ahun, le père Bortheirie a également œuvré au développement agricole en Afrique. Président de l’ACEM (Agriculteurs Creusois En Marche), une toute jeune association, il y a déjà réuni, grâce à son ouverture vers l’autre et sa ferveur communicative, un réseau d’amis et de collaborateurs impressionnant.
Dans quel but avez-vous organisé ce séminaire d’agroécologie ?
– Face aux difficultés d’orientation de l’agriculture et des agriculteurs, on travaille à coordonner toutes les initiatives qui permettent d’améliorer les revenus des agriculteurs, et le sens de leur vie. Ces orientations reposent sur les potentialités du sol, travaillées dans une agriculture plus durable. Il faut aussi « décloisonner » les acteurs du monde rural.
Ces orientations concernent-elles aussi les consommateurs que nous sommes ?
– L’agroécologie prône aussi de nouveaux modes de commercialisation. Elle va jusqu’au bout de la chaîne, jusqu’à la relation entre agriculteurs et consommateurs.
En fait ces problèmes concernent tout le monde, il s’agit de la gestion de notre maison commune.